CNTVRS

Susciter une décision publique favorable en générant un mouvement d’opinion.

Débloquer le processus politique en vue d'obtenir le remboursement d'un traitement innovant.

• Médicament contre le cancer de la prostate, prescrit en seconde intention, destiné aux patients incurables dont la maladie résiste à la chimiothérapie et à l’hormonothérapie.
• Ne guérit pas mais permet d’allonger la durée de vie de plusieurs mois.
• Déjà employé et financé dans de nombreux pays européens.
• En France, son utilité médicale a été validée par la Haute Autorité de Santé qui lui a attribué un service médical rendu important (de niveau III) en octobre 2012.
• L’inscription sur la liste en sus qui permet le remboursement du médicament se fait normalement dans les 2 mois après cette validation.
• Grand laboratoire pharmaceutique, aux objectifs commerciaux, objet de toutes les suspicions.
• Contexte chargé en scandales sanitaires liés aux laboratoires.
• Des arguments justifiant l’apport médical assez techniques.

Une stratégie en trois temps.

Agir en coulisse :

• Élaboration des axes de communication à destination des pouvoirs publics, basés sur des données scientifiques chiffrées et des comparaisons ;
• Rendez-vous et échanges réguliers avec les principaux acteurs des pouvoirs publics concernés ;
• Malgré des déclarations favorables aucune décision n’est prise après 6 mois.

Mobiliser pour réussir

• Organisation d’un réseau d’alliés (association de patients, familles de patients, professionnels de santé, experts) ;
• Développement des outils de communication pour interpeler les pouvoirs publics.
• Media training des porte-parole patients.

Changer de focale

• Le porte-voix n’est plus le laboratoire mais l’association de patients.
• Le débat ne porte plus sur un traitement mais sur le fait de savoir « si la France peut se permettre d’offrir quelques mois de vie en plus à des patients atteints d’un cancer ».

Publiciser l’enjeu

• 1er coup de semonce : face à l’immobilisme des pouvoirs publics, un premier article est publié dans Le Parisien.
• Les actions s’enchainent et s’accélèrent : lettre du Président de l’association à Matignon, ainsi qu’aux oncologues pour recueillir leur soutien, parution dans l’Express d’une lettre ouverte au ministre de la Santé co-signée par un collectif d’oncologues de renom, un point info presse est communiqué aux journalistes, l’APM publie une dépêche sur l’affaire, l’information est reprise dans la presse nationale et spécialisée : Le Monde, les Echos, le Point / Information Hospitalière, Santé Magazine…
• Interviews du président de l’association et de patients diffusées en boucle sur France Info
• Interpellé lors de son passage sur la chaîne le ministre de la Santé déclare que le médicament sera remboursé.

Obtention du remboursement du médicament en moins de 2 mois de campagne.

Autre mission